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On n'efface pas les souvenirs (Sophie Renouard)

  • Le 22/05/2019

C’est à nouveau sur Instagram que j’ai entendu parler d’ « On n’efface pas les souvenirs » (décidément, vous allez vous dire que je passe beaucoup de temps sur ce réseau social : ce n’est pas faux, mais à ma décharge, c’est une source d’information précieuse pour découvrir de nouveaux livres). Plus exactement, c’est en écoutant Tatiana de Rosnay nous faire l’apologie de ce premier roman de la journaliste Sophie Renouard que j’ai eu envie d’en savoir plus. Ni une, ni deux, je l’ai commandé sur ma Kindle.

Alors, ça parle de quoi ? Voici ce qu’en dit le site de l’éditeur (Albin Michel): « Comment retrouver son chemin quand on a tout perdu ?
Annabelle a une vie merveilleuse. Un mari qui l’aime, deux petites filles adorables, une famille soudée.
Jusqu’à ce jour de septembre où elle est brutalement arrachée à ses proches, laissée pour morte au milieu de la forêt. Lorsqu’elle reprend conscience, sa mémoire s’est effacée. Plus de traces… Pour remonter le fil de sa vie, Annabelle va devoir affronter la face cachée d’un bonheur qu’elle croyait parfait.
 »

 

En commençant ma lecture, je m’attendais à un roman policier. A une véritable enquête. Ca n’a pas été le cas, mais je n’ai pas été déçue. Dès le début, on s’attache à cette femme parfaite, à ses deux petites filles, à son adorable famille. On se demande si derrière cet apparent bonheur, il ne se cache pas un secret plus sombre, une vérité qui dérange.

 

Est-ce que j’ai aimé ce livre ? Oui. Surtout les premières pages, qui m’ont tout de suite happée. C’est direct, violent, presque dérangeant. Forcément, j’ai voulu en savoir plus… Je dois bien reconnaitre qu’un passage m’a mise mal à l’aise, certainement parce que je suis également une jeune maman, comme Annabelle, et que certaines situations me sont désormais assez pénibles à lire. En vérité, je pensais qu’on s’en prendrait à ses deux petites filles et ce genre de sujet me faisant très peur, j’ai failli arrêter là ma lecture. J’ai bien fait de continuer puisque les petites n’ont rien (ouf !), ce qui n’est pas le cas de leur maman…

 

L’histoire est bien amenée, et j’ai particulièrement apprécié de savoir comment la famille, notamment le mari d’Annabelle, vivait sa disparition et son absence. Le personnage du vieil homme également est très touchant : je n’ai pu m’empêcher d’y voir des similitudes avec des personnes que je connais. Et il est vrai que dans l’ensemble, la psychologie des personnages est bien ciblée. En revanche, seul petit bémol, je dois admettre que dès le début, j’avais compris qui était le coupable et je n’ai pas eu de réelle surprise (ce qui ne m’a pour autant pas gâché le plaisir de lire ce roman).

 

Globalement, j’ai passé un très bon moment. C’est un livre qui va cartonner cet été : le genre bouquin parfait à lire pendant ses vacances, au soleil, dans un transat ou au bord de la piscine !