Grimaldi

Quand nos souvenirs viendront danser (Virginie Grimaldi)

Depuis plusieurs jours, je voyais passer sur Instagram des dizaines de commentaires dithyrambiques sur le nouveau roman de Virginie Grimaldi. Ne connaissant pas cette auteure pourtant très populaire (elle a publié 5 romans, dont trois best-sellers, et figure dans le Top 10 des écrivains ayant vendu le plus de livres en France en 2018), je me suis dit qu’il était temps pour moi de découvrir cette plume dont j’entendais tant parler.

 

Certains sujets sont décidément bien à la mode ces jours-ci : la maladie qui fait s’évaporer les souvenirs, les personnes âgées dynamiques et attachiantes… Sans doute est-ce un hasard, mais parmi les livres que j’ai lus ce mois-ci, trois abordent des thèmes très similaires (« Les gratitudes » de Delphine de Vigan, « Même les méchants rêvent d’amour » d’Anne-Gaëlle Huon et « Quand nos souvenirs viendront danser » de Virginie Grimaldi). C’est sans doute pour cette raison que j’ai été moins touchée par ce livre : je devais avoir envie d’autre chose…

 

La plupart des commentaires que j’avais pu lire sur cet ouvrage m’avaient donné envie : apparemment, il faisait rire aux larmes et pleurer d’émotion. Malheureusement, je n’ai pas ressenti de tels sentiments. Certes, j’ai passé un bon moment : j’ai trouvé les personnages très attachants et j’ai beaucoup aimé cette narration qui nous laisse découvrir petit à petit le fil de l’histoire. Je l’ai lu en un week-end et je me suis plongée dans la vie des habitants de cette impasse des Colibris menacée de destruction pour faire construire une école et un parking. J’ai été touchée par l’histoire d’amour entre Marceline et Anatole, par Rosalie et ses rêves de gloire, par Gustave, par Grégoire, par tous ces personnages hauts en couleurs.

 

C’est un livre sur le temps qui passe, sur la famille, sur l’amitié, sur les sentiments, sur l’amour, sur la mort, sur la maladie, sur la peur, sur les grands-parents, sur l’espoir, sur les jolis moments et sur les drames. C’est un livre sur la vie. Alors non, je n’ai pas ri au larmes, mais j’ai souri. Je n’ai pas pleuré mais ce livre m’a fait repenser à mon histoire, à ma famille, à mes proches. Ce roman n’est pas qu’un énième livre « feel good » (décidément, je déteste ce terme tellement péjoratif dans la bouche des journalistes !) mais un petit miroir sur notre propre vie. Il nous renvoie à ce que nous sommes, à ce que nous vivons. Il nous fait réfléchir. Il nous rappelle que la vie est courte et que le bonheur, c’est maintenant…