Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie (Virginie Grimaldi)

Le pitch de l’éditeur :

"Je ne t'aime plus."
Il aura suffi de cinq mots pour que l'univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s'écouler en attendant que la douleur s'estompe. Jusqu'au jour où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.
Avec une extrême sensibilité et beaucoup d'humour, Virginie Grimaldi parvient à faire revivre des instantanés de vie et d'amour et nous fait passer du rire aux larmes. Une histoire universelle.

Comme tous les  romans de cette autrice, ce n’est pas un chef-d’œuvre de la littérature, mais ça marche. Et vachement bien. Virginie Grimaldi a le don de trouver les mots justes, ceux qui vont vous toucher, faire remonter des émotions que vous avez déjà ressenties. Ou non, mais que vous découvrez à travers sa plume. L’histoire de cette rupture toute bête, comme il y en a tant, aurait pu être bourrée de clichés mais c’est tout le contraire. De tous les romans que j’ai lu de Virginie Grimaldi, c’est sans doute celui qui m’a plus émue. Sûrement parce qu’elle évoque, avec beaucoup de pudeur et à travers l’histoire de Pauline, un drame qu’elle a elle-même vécu il y a quelques années. Comme j’ai aimé ce récit entrecoupé de correspondances. On se dit au début que ce mec qui la quitte n’est qu’un salaud et puis finalement, on découvre ce qui s’est passé.

C’est aussi un roman autour de la maternité, du rôle de maman par rapport à son enfant, à tous les âges de la vie. Un livre sur la famille, sur l’amitié… Je n’ai pu m’empêcher de penser que ce livre était un ouvrage très intime, plein de photos de la vie de l’auteure : tout y est vu avec tellement de justesse qu’il ne pourrait en être autrement.

Verdict ?

Un récit plein d’humanité, d’humour (comme Virgnie Grimaldi en a l’habitude) et d’optimisme. Certains y verront encore un « feel good book ». Peu importe. Je me suis attachée à Pauline : comme elle, on a envie d’aller de l’avant, d’être forte devant les épreuves et de découvrir qu’on peut s’en sortir. A lire quand on a un petit coup de mou (ou qu’on vient de se faire larguer !)