Jaidurevertropfort

« J’ai dû rêver trop fort » (Michel Bussi)

Je ne connais pas bien Michel Bussi. Comme tout le monde, j’avais déjà lu quelques uns de ses bouquins (« Un avion sans elle » que j’avais beaucoup aimé même si j’avais gardé en tête la chanson de Charlélie Couture pendant des JOURS, et « Maman a tort » qui m’avait accompagnée pendant un long trajet en train) mais je ne peux pas dire que j’en sache plus sur cet auteur. Je me suis donc dit que mes premiers jours de vacances seraient une bonne occasion de découvrir « J’ai dû rêver trop fort ».

Le résumé de l’éditeur : J’ai dû rêver trop fort est le douzième roman de Michel Bussi. Nathy, l’héroïne, est hôtesse de l’air, et voyage aux quatre coins de la Terre. Bercé par une bande originale qui parcourt les époques, on s’envole avec des histoires qui se suivent mais ne se ressemblent pas. En quatre escales, Bussi nous emmène à Montréal, San Diego, Barcelone et Jakarta, pour nous faire réfléchir sur l’amour et les coïncidences qui peuvent traverser une vie. Un joli voyage dans les airs, idéal pour prendre de la hauteur.

Je ne vais pas tourner autour du pot : je n’ai pas adoré mais pas détesté non plus. (Ça pour de la chronique littéraire, c’est de la chronique littéraire…). A dire vrai, en lisant ce livre, j’ai tout de suite eu la drôle d’impression que je l’avais déjà lu (ce qui n’était bien entendu pas du tout le cas) : sans doute parce que j’ai rapidement vu où l’auteur nous emmenait et que je n’ai pas eu de réelle surprise.

Je mentirais si je disais que je me suis ennuyée : bien sûr, Michel Busi est un auteur expérimenté qui sait emmener le lecteur là où il le souhaite. Forcément, on pense qu’on a trouvé la solution, tout compris, mais finalement non. Comme tout le monde, j’ai lu ce roman jusqu’à la toute dernière page, pour connaître le fin mot de l’histoire. Mais si c’était à refaire, je choisirais un autre livre. J’ai déjà bien peu de temps pour lire, alors j’essaie de choisir des romans passionnants, qui me font rêver, réfléchir, m’évader. Celui-ci ne fera certainement pas partie des « bons bouquins », c’est une certitude. Disons que Michel Bussi a fait le job mais qu’il ne signe pas là son plus grand chef-d’œuvre…