Ghost in love (Marc Levy)
- Le 07/10/2019
- Dans Ecriture
Marc Levy est l’un des auteurs préférés des français, comme en témoignent ses chiffres de vente (qui me rendent jalouse, je ne peux pas le nier). Plus jeune, j’ai lu « Et si c’était vrai », son tout premier roman, dont je gardais un assez bon souvenir. Mais c’était il y a près de 20 ans… Et à force de retrouver le livre « Ghost in love » sur toutes les têtes de gondoles des librairies, j’ai fini par avoir eu envie de le lire pour me faire ma propre opinion.
Le pitch de l’éditeur :
Ils ont trois jours à San Francisco. Trois jours pour écrire leur histoire. Que feriez-vous si un fantôme débarquait dans votre vie et vous demandait de l'aider à réaliser son vœu le plus cher ? Seriez-vous prêt à partir avec lui en avion à l'autre bout du monde ? Au risque de passer pour un fou ? Et si ce fantôme était celui de votre père ? Thomas, pianiste virtuose, est entraîné dans une aventure fabuleuse : une promesse, un voyage pour rattraper le temps perdu, et une rencontre inattendue... Digne des plus belles histoires de Capra et de Billy Wilder, Ghost in Love donne envie de croire au merveilleux.
Le picth était assez tentant : je m’attendais à un voyage trépidant, plein de rebondissements. La déception fut grande… Finalement, c’est simplement l’histoire d’un jeune pianiste qui se retrouve face au fantôme de son père (très crédible, mais bon, pourquoi pas ?), qui lui demande d’emmener ses cendres aux USA pour les mélanger à celles d’une femme qu’il a aimée toute sa vie et qui vient de mourir. Thomas part donc avec son urne et va essayer de jouer les funerals crashers (spoiler alert : il va jouer du piano. Tellement prévisible). Voilà. Voilà voilà. Je ne sais même pas quoi dire tellement j’ai été déçue par la pauvreté de l’histoire et le manque d’originalité du récit. Trop de banalités, de lieux communs, qui m’ont rapidement agacée. Je suis malgré tout allée jusqu’au bout de l’histoire (au moins, ça se lit vite et facilement) mais je n’ai pu m’empêcher de me dire qu’il était tellement dommage que certains livres se vendent à des dizaines de milliers d’exemplaires simplement parce qu’ils portent le nom d’un auteur connu, alors que des petites pépites restent plus confidentielles et ne rencontrent pas le succès qu’elles mériteraient.
Verdict ?
Franchement, passez votre chemin. Pas la peine de perdre votre temps : ce livre ne restera certainement pas dans les annales de la littérature française. Je vais quand même relire « Et si c’était vrai ? » pour en avoir le cœur net : peut-être que finalement, c’est moi qui ai mûri et que cette nouvelle lecture, des années après, ne me laissera pas la même impression que la première fois…