féminisme

  • Patronnes – Tête à tête avec les numéros unes (Elodie Andriot)

    Il y a quelques années, j’ai eu des velléités de monter ma boite avec un ami. Au moment de répartir les parts, nous avons décidé assez naturellement qu’il serait le n°1 et moi la n°2. A l’époque, j’affirmais qu’être celle qui œuvre dans l’ombre me convenait parfaitement. La réalité est que j’avais peur, car le peu d’exemples que j’avais de femmes patronnes laissaient supposer qu’elles avaient dû passer par des épreuves terribles pour en arriver là où elles étaient. Je pensais que je n’en serais pas capable (syndrome de l’imposture, quand tu nous tiens…). La question s’est à nouveau posée il y a 10 ans : j’ai hésité à lancer mon agence de com. Là encore, la trouille d’être la n°1. J’y repense parfois en me demandant où j’en serais si j’avais osé. Mais à l’époque, faute de modèle, je pensais que ce n’était pas possible. J’arrivais à l’âge où se pose la question des enfants, et j’ai fait le choix de la raison en optant pour le salariat. Alors quand j’ai appris qu’un livre dédié aux patronnes était publié, je l’ai évidemment acheté tout de suite !

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  • Les grandes oubliées (Titiou Lecoq)

    • Le 05/12/2021

    A 40 ans, je viens d’avoir une révélation : tout ce que j’ai appris à l’école est faux. Du moins, incomplet… Souvent, je me suis demandé pourquoi il y avait si peu de femmes dans mes livres scolaires : j’avais fini par me dire que les femmes n’avaient pas tenu de rôle aussi important que les hommes dans l’Histoire (avec un grand H) et que leur condition de femmes les avait obligées à rester en retrait. Jusqu’à ce que la lecture du dernier livre de Titiou Lecoq, « Les grandes oubliées – Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes ? », me fasse entrevoir une réalité bien différente : le rôle des femmes dans l’Histoire, mais aussi dans le domaine artistique, n’a pas été aussi minime que je le croyais. Bien au contraire. Alors pourquoi – et comment – a-t-on fait disparaitre ces femmes ?

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  • 30 discussions pour une éducation antisexiste

    Plus le temps passe, plus je suis sensible aux questions d'éducation. Et principalement quand il s'agit des questions de genre et de sexisme. J'avais déjà dévoré Tu seras un homme féministe mon fils et je continue à m'interroger au quotidien sur l'éducation que je donne à mon fils de 3 ans. C'est certainement l'influence de cette parole des femmes qui se libère (enfin, même si ce n'est pas assez à mon goût) et le fait qu'en tant que mère d'un garçon, je me dis qu'il est aussi de ma responsabilité de femme de planter en lui les graines de la tolérance, de l'égalité et du féminisme (et j'entends par la le fait qu'hommes et femmes aient strictement les mêmes droits). Je suis tombée sur ce petit livre par hasard et son format un peu différent m'a interpelée.

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  • T'as pensé à ? (Coline Charpentier)

    La charge mentale est un sujet qui me touche particulièrement. J’ai une famille et un boulot à temps plein (sans parler de l’écriture de mes romans), et comme à peu près 100% de mes copines et collègues, la charge mentale fait partie de mon quotidien. Depuis un an, je suis sur Instagram le compte « T’as pensé à », qui soulève de nombreuses problématiques liées à cette charge mentale qui pèse au quotidien sur les femmes (mais pas que). Alors bien entendu, quand j’ai appris qu’un livre adapté de ce compte IG allait sortir, je suis immédiatement allée l’acheter…

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  • Libérées ! Le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale (Titiou Lecoq)

    La charge mentale, c’est un peu mon combat quotidien. Souvent, on me dit « tu as de la chance, ton mec t’aide vachement à la maison ! ». Ce genre de petite phrase, qui se veut gentille, a le don de m’exaspérer : non, je n’ai pas de « chance ». Tout simplement parce qu’il ne fait que sa part. Et encore, il reste quelques petits ajustements. Bref, vous l’aurez compris, le sujet est très sensible. J’ai donc commencé le livre de Titiou Lecoq en sachant par avance que ce que j’allais lire allait m’énerver…

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