carrière
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Patronnes – Tête à tête avec les numéros unes (Elodie Andriot)
- Le 11/11/2022
- Dans Ecriture
Il y a quelques années, j’ai eu des velléités de monter ma boite avec un ami. Au moment de répartir les parts, nous avons décidé assez naturellement qu’il serait le n°1 et moi la n°2. A l’époque, j’affirmais qu’être celle qui œuvre dans l’ombre me convenait parfaitement. La réalité est que j’avais peur, car le peu d’exemples que j’avais de femmes patronnes laissaient supposer qu’elles avaient dû passer par des épreuves terribles pour en arriver là où elles étaient. Je pensais que je n’en serais pas capable (syndrome de l’imposture, quand tu nous tiens…). La question s’est à nouveau posée il y a 10 ans : j’ai hésité à lancer mon agence de com. Là encore, la trouille d’être la n°1. J’y repense parfois en me demandant où j’en serais si j’avais osé. Mais à l’époque, faute de modèle, je pensais que ce n’était pas possible. J’arrivais à l’âge où se pose la question des enfants, et j’ai fait le choix de la raison en optant pour le salariat. Alors quand j’ai appris qu’un livre dédié aux patronnes était publié, je l’ai évidemment acheté tout de suite !